LUPETA
Perversion et menace d’une coutume millénaire

La dot n’est ni un marché ni une dotation matérielle

Plusieurs très fausses interprétations de la fonction sociale de la dot en Afrique sont publiées partout par des africanistes et certains Africains par ignorance de la culture africaine authentique.

Ce qui est curieux est de constater qu’aucun des auteurs des travaux sur la dot africaine ne s’ est jamais intéressé à donner le nom africain de la dot afin d’en rechercher la sémantique et la fonction sociale exacte. C »est ainsi que la dot africaine est maintenant connue idéologiquement et essentiellement plutôt comme une dot occidentale. Il n’y a plus de représentation africaine de la dot africaine.

Cet ouvrage fait un inventaire de ces fausses interprétations et les corrige. Il lance aussi un débat sérieux sur une coutume fondamentale de I’humanité africaine. Il lève tous les malentendus sur la dot africaine. Car sans dot africaine, il n’ y a pas de parenté africaine.

Il faut mettre fin à la « dot mixte » qui consiste à mélanger la coutume africaine à la coutume occidentale et orientale. Il faut précisément enlever l’apport en argent qui donne l’impression de marchander la femme. Il faut aussi enlever tous les objets qui ne participent pas au symbolisme de l’éducation africaine de la femme.

La connaissance de la dot africaine ne doit plus être confuse et être connue sur la foi des fausses interprétations. La dot est une coutume millénaire que l’Afrique doit à tout prix protéger.

à propos de l’auteur

Mawete Makisosila Nanga Ne Kongo. Sociolinguiste et anthropologue, est Nzonzi, gardien de la tradition africaine et médiateur social et culturel. Il est issu d’une longue lignée d’érudits de la longue tradion africaine. Initiateur depuis 25 ans des enseignements sur « Matriarcat, pouvoir maternel et renaissance africaine », il est auteur entre autres des ouvrages Dieu ma Mère, Matriarcat et Féminisme (2018), C’est la femme qui sauve (2019). Il est lauréat du Prix Imhotep des recherches africaines (2012).