DIEU MA MÈRE Matriarcat et féminisme

DIEU MA MÈRE Matriarcat et féminisme

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D’où vient l’attrait des Africaines pour le féminisme sachant que les problèmes des droits de l’homme qui se posent à la femme occidentale (harcèlement sexuel, homosexualité, inégalité des salaires, parité, quota, solitude, célibat de masse et de longue durée, monoparentalité, inégalités effectives en droits et en devoirs entre femme et homme, etc.) ne les concernent pas ?

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DIEU MA MÈRE Matriarcat et féminisme

Dieu ma Mère !!! Les enfants de ma génération juraient ainsi dans les années 1960. Moi, je jure encore ainsi. Les Jeunes africains d’aujourd’hui jurent aussi en clamant très fièrement : « Sur la téte de ma mère ! » C’est vraiment curieux. Pourquoi les jeunes de cette génération ne jurent pas sur la  tête de leurs pères cux qui sont nés et grandissent en Occident sous le patriarcat ? Dieu ma Mère est Ventre, Vumu, Libota, et mère de la Vie, Ankh, Nzinga Zinga, Mujinga..

Dieu ma mère est la mère des lignées, par lesquelles apparaissent les familles et les nations.

La société africaine vit un conflit social incompréhensible entre le matriarcat et le féminisme. Le matriarcat a donné à la mère un statut équivalent à celui de l’homme alors que le féminisme qui est produit du patriarcat est inégalitaire dans ses principes et ses pratiques sociales depuis la haute antiquité. Il est de longue tradition africaine que les femmes dirigent les plus hautes institutions sociales, politiques et spirituelles. Les africaines réclament aux africains, -qui dépendent d’elles-, des droits qu’elles ont déjà acquis, exercés et qui sont toujours garantis.

D’où vient alors l’attrait des Africaines pour le féminisme sachant que les problèmes des droits de l’homme qui se posent à l’Occidentale : harcèlement sexuel, homosexualité, inégalité des salaires, parité, quota, solitude, célibat de masse et de longue durée, monoparentalité, inégalités effectives en droits et en devoirs entre femme et homme, etc., ne les concernent pas ?

à propos de l’auteur

Mawete Makisosila Nanga Ne Kongo. Sociolinguiste et anthropologue, fondateur du Laboratoire d’anthropologie de la renaissance africaine (Lara), aborde ici un des thèmes préférés de ses recherches : « Dieu ma Mère », la mère allaitante représentée en une multitude de circonstances à travers l’Afrique et sa Diaspora. Initiateur des enseignements sur « Matriarcat, pouvoir maternel et renaissance africaine », il reaffirme qu’une Afrique et sa Diaspora sans matriarcat ne saura jamais résoudre ses problèmes sociaux. Pour lui, le matriracat est la solution des solutions à tous les problèmes sociaux de l’Afrique et de sa Diaspora

Poids 311 g
Dimensions 20 × 15 × 20 cm

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